Analyse de notre baromètre 2020 Ugict-CGT – SECAFI réalisé par ViaVoice et publié le 30 novembre 2020.
Lire
Analyse de notre baromètre 2020 Ugict-CGT – SECAFI réalisé par ViaVoice et publié le 30 novembre 2020.
Pour l‘Ugict-CGT il n’y a pas de déterminisme technologique. La « robolution » aura du sens si elle s’inscrit dans une perspective de progrès social et environnemental. C’est à la société de décider ce qu’elle en attend. Il s’agit bien d’une question de choix politique.
L’enjeu est aujourd’hui de réussir une mobilisation des capacités humaines, par des relations de travail qui donnent du sens et favorisent les bons comportements, tels que la coopération, la créativité, l’ouverture, la transparence, le partage d’informations et de connaissances.
Changer de cap nécessite de rompre avec le modèle individualiste et court-termiste en restaurant les logiques propres à l’intérêt général, à la cohésion et l’égalité sociale.
À l’heure où les technologies évoluent continuellement, augmentant les possibilités de travail à distance et en situation de mobilité, comment encadrer le télétravail ? Sous quelles formes ? Comment construire de nouveaux droits pour accompagner cette transformation du travail ?
1. Stabiliser les organisations du travail et procéder par expérimentations Le passage en mode numérique, avec un flux de tâches et de demandes internes ou externes de plus en plus conséquentes, nécessite d’anticiper la montée en charge de l’activité qui résulte de la conjonction de plusieurs facteurs s’ajoutant les uns aux autres : dématérialisation des tâches, modification des processus de traitement, logique apprenante à la fois pour les salarié-e-s et les client-e-s, gestion de personnels n’ayant pas la même faculté d’adaptation aux nouveaux outils numériques… Dans un contexte déjà instable des organisations et aussi disruptif sur le plan technologique, engager la transformation numérique des processus de travail, du contenu des métiers et des postes de travail sans stabiliser les organisations et l’emploi est périlleux. Utiliser l’expérimentation et découper par phase les évolutions liées à la transformation numérique, en séquençant les étapes sans les juxtaposer, représenterait un plus pour la qualité de vie au travail et permettrait de laisser moins de monde sur le bord du chemin. 2. Relaxer le temps de travail et rendre le droit à la déconnexion effectif L’intensification du travail est une réalité largement partagée. Charge de travail allant crescendo, durée du temps de travail sans réelle […]
La CGT des Ingés, cadres et tech (Ugict CGT) première organisation syndicale française à tirer la sonnette d’alarme sur le travail numérique en dehors du temps et du lieu de travail des salarié-e-s, est à l’origine de la prise en compte dans le débat public du droit à la déconnexion et des premières avancées concrétisées, pour certaines avant l’existence de la loi. Depuis le 1er janvier 2017, l’article L 2242-8 du Code du travail a ajouté ce thème de négociation à la négociation obligatoire sur l’Egalité Professionnelle – Qualité de Vie au Travail. Mais négocier ne veut pas dire conclure un accord, surtout quand la loi autorise l’employeur à s’en sortir avec une charte unilatérale ! L’Ugict cgt a mis à disposition un guide de la négociation du droit à la déconnexion (https://droitaladeconnexion.info/). Cependant, sans obligation de conclure ni de mettre en œuvre des dispositions contraignantes, peu d’avancées concrètes ont été obtenues. Ainsi un an après la loi qui a introduit cette obligation de négociation, force est de constater dans les faits : la poursuite du débordement de la vie professionnelle sur la vie privée, et l’insuffisance du respect de l’équilibre des temps de vie, la charge de travail et la durée réelle du temps de travail toujours aussi excessive, le […]
1. Stabiliser les organisations du travail et procéder par expérimentations Le passage en mode numérique, avec un flux de tâches et de demandes internes ou externes de plus en plus conséquentes, nécessite d’anticiper la montée en charge de l’activité qui résulte de la conjonction de plusieurs facteurs s’ajoutant les uns aux autres : dématérialisation des tâches, modification des processus de traitement, logique apprenante à la fois pour les salarié-e-s et les client-e-s, gestion de personnels n’ayant pas la même faculté d’adaptation aux nouveaux outils numériques… Dans un contexte déjà instable des organisations et aussi disruptif sur le plan technologique, engager la transformation numérique des processus de travail, du contenu des métiers et des postes de travail sans stabiliser les organisations et l’emploi est périlleux. Utiliser l’expérimentation et découper par phase les évolutions liées à la transformation numérique, en séquençant les étapes sans les juxtaposer, représenterait un plus pour la qualité de vie au travail et permettrait de laisser moins de monde sur le bord du chemin. 2. Relaxer le temps de travail et rendre le droit à la déconnexion effectif L’intensification du travail est une réalité largement partagée. Charge de travail allant crescendo, durée du temps de travail sans réelle […]
Dans le cadre d’un guide intitulé “Utiliser la transformation numérique pour changer le travail”, l’Ugict-CGT édite 16 fiches de propositions sur la Qualité de Vie au Travail.
Comment vous organisez-vous ? Quelles sont vos marges de manoeuvre ? Quel est l'impact du télétravail sur votre santé ? Sur votre vie professionnelle ? Personnelle ?
> Le questionnaire est anonyme
> Répondez jusqu'au 6 juin
> Témoignez de votre vécu