1. Stabiliser les organisations du travail et procéder par expérimentations Le passage en mode numérique, avec un flux de tâches et de demandes internes ou externes de plus en plus conséquentes, nécessite d’anticiper la montée en charge de l’activité qui résulte de la conjonction de plusieurs facteurs s’ajoutant les uns aux autres : dématérialisation des tâches, modification des processus de traitement, logique apprenante à la fois pour les salarié-e-s et les client-e-s, gestion de personnels n’ayant pas la même faculté d’adaptation aux nouveaux outils numériques… Dans un contexte déjà instable des organisations et aussi disruptif sur le plan technologique, engager la transformation numérique des processus de travail, du contenu des métiers et des postes de travail sans stabiliser les organisations et l’emploi est périlleux. Utiliser l’expérimentation et découper par phase les évolutions liées à la transformation numérique, en séquençant les étapes sans les juxtaposer, représenterait un plus pour la qualité de vie au travail et permettrait de laisser moins de monde sur le bord du chemin. 2. Relaxer le temps de travail et rendre le droit à la déconnexion effectif L’intensification du travail est une réalité largement partagée. Charge de travail allant crescendo, durée du temps de travail sans réelle […]
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