Utiliser la transformation numérique pour Libérer la/le salarié-e du travail répétitif ou fastidieux

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Il s’agit d’enrichir qualitativement le contenu professionnel et participer à l’évolution du métier.

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4 réactions

  1. Toutefois les applicatifs métiers sont souvent construits plus autour d’une volonté de chiffrer l’activité plutôt que d’être facilitateur pour l’utilisateur. Ce qui renforce le travail fastidieux au lieu de le réduire. La question de la formation des cadres aux outils est aussi importante. On ne sait pas toujours pourquoi on impose certains choix dans l’utilisation de l’outil. On le fait .au cas où.. entraînant perte de sens et démotivation

    1. À propos de la volonté de chiffrer. il y a une espèce de mythe autour de deux postulats: pour que les choses aillent mieux il suffit de faire un bilan, chiffré bien sûr, on connaitre les causes et donc on saura quoi faire. Deuxième postulat pour faire un bilan chiffré il faut des statistiques de détail, et on enregistre tout et n’importe quoi.

      Or on n’a pas besoin de TOUTES les stat détaillées, il suffit très souvent de le faire sur une période donnée ou sur 2-3 indicateurs clefs et surtout il suffit de demander l’avis des salariés qui produisent ces données, c’est bien plus efficace, à condition de vouloir vraiment changer les choses.

      Un exemple sur les transports. La mise en place d’une carte à puce dans les bus était justifiée pour avoir les fameuses statistiques qui permettraient d’améliorer le réseau de bus, (c’est fou, c’est toujours pour notre bien !). Or la statistique la plus utile pour ça, on ne l’aura jamais avec une carte à puce, car il s’agirait de compter ceux qui ne prennent pas le bus !

  2. Bonjour,
    Vous ne pourriez pas utiliser un autre système que le captcha de Google ?
    Si on pouvait éviter d’utiliser les outils numériques des Gafam à la Cgt ce serait bien. On se bat contre les mulitinationales tous les jours, pas la même de les conforter dans leur système.

  3. Faut-il supprimer tous les travaux répétitifs ou fastidieux ?
    Je n’en suis pas convaincue.

    – en garder un peu permet de souffler, de faire une pause en faisant fonctionner le cerveau différemment

    – quand on fait un travail répétitif on laisse partir les idées, ça permet de se reposer mais aussi de réfléchir à autre chose, d’avoir des idées qui viennent d’elles mêmes sans vraiment y penser

    – quand on compte des éléments de manière répétitive on peut voir des informations qu’on n’aurait pas vues si on avait eu le résultat directement. Il m’est arrivé de devoir compter le nombre de stages par formateur, or dans le logiciel je n’avais pas le nom du formateur, j’ai repris les sessions une par une et comme je savais quel formateur animait quel stage j’ai pu avoir le nombre que je cherchais. Mais en comptant les sessions j’ai analysé d’autre choses, Bon ça marchait parce que je n’avais pas des centaines de sessions.

    – bien sûr on ne doit pas faire que des travaux répétitifs

    – faire une majorité de travaux répétitifs ça peut convenir aux personnes qui ont une forte charge mentale à absorber en dehors du boulot.

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